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ASSAUT (terroriste aux oreilles) - GUIDE POUR CHANGER LE MONDE

Photo : Dôme et balcons des Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, Paris, avec décorations de Noël.


Prologue : Ouvrir les oreilles



J’en ai marre de vous, les irresponsables.

J’en ai marre de vous, les nihilistes.

J’en ai marre de vous, les conformistes.

J’en ai marre de vous, les narcissiques, égoïstes, égocentriques et autres limité.e.s mentaux.ales.

J’en ai marre de vous, les méchant.e.s.

Oui, méchant.e.s.

Toi. Moi (si tu lis le texte). Moi, je suis méchant.

Ce n’est pas la faute des autres.

La faute! Le pêché, ce sujet ou objet catholique qui peut être pardonné.

NON WAY!

Dieu n’est pas là pour pardonner tes péchés, ton insouciance, ta négligence et ta méchanceté.

NON WAY!

Dieu n’est pas là anyway. Penses-tu que Dieu peut exister, quand tu manques d’esprit?

Dieu et esprit, ça va ensemble, il me semble… Donc, tant que tu manques d’esprit, tu manques de Dieu. That’s it. C’est dit.

Tu es tout.e seul.e.

Tout ce qui arrive, ce n’est que ta responsabilité.

« Dieu et esprit, ça va ensemble, il me semble… Donc, tant que tu manques d’esprit, tu manques de Dieu. That’s it. C’est dit.

Tu es tout.e seul.e.

Tout ce qui arrive, ce n’est que ta responsabilité.
»

C’est pas de ma faute! Qu’il crie dans le bus. C’est pas de ma faute si j’ai oublié le billet. C’est pas de ma faute si tu n’aimes pas ça. C’est pas de ma faute si elle s’est fait violer. C’est pas de ma faute si son gars me préfère à elle. C’est pas de ma faute si tu as un cœur. C’est pas de ma faute s’il a tué son ex-conjointe, c’est pas de ma faute si les criminel.le.s sont dans les rues, c’est pas de ma faute si la justice n’est pas juste, c’est pas de ma faute s’il.elle.s n’ont pas à manger. C’est pas de ma faute s’il.elle.s manquent d’eau. C’est pas de ma faute la contamination. C’est pas de ma faute si les baleines de Tadoussac deviennent sourdes. C’est pas de ma faute si le capital gère le monde. C’est pas de ma faute si le communisme est une dictature. C’est pas de ma faute si le socialisme n’a pas marché. C’est pas de ma faute si tu as perdu ton travail. C’est pas de ma faute si tu es mal payé.e. C’est pas de ma faute si tu te fais abuser à ton travail. C’est pas de ma faute si tu as pas eu le droit à la PCU. C’est pas de ma faute s’il.elle.s t’ont mal traité.e dans la santé publique, c’est pas de ma faute si les peuples autochtones vivent dans des réserves, c’est pas de ma faute s’il y a de la contamination, c’est pas de ma faute si tout fonctionne avec du pétrole, c’est pas de ma faute si on doit détruire des écosystèmes pour avoir de l’électricité, c’est pas de ma faute si j’ai oublié l’ampoule allumée toute la nuit, c’est pas de ma faute si on doit acheter des arbres de Noël, c’est pas de ma faute la déforestation de l’Amazonie, c’est pas de ma faute si j’appartiens aux 20 pour cent qui dépensent le 80 pour cent des ressources de la Terre, c’est pas de ma faute l’immigration, c’est pas de ma faute les camps de réfugié.e.s, c’est pas ma faute les naufragé.e.s de la Méditerranée, c’est pas de ma faute si tu es mort.e, c’est pas de ma faute c’est pas de ma faute c’est pas de ma faute!!!!! Qu’il crie l’enfant en larmes à sa mère après avoir détruit en mille millions de petits morceaux le pot unique et irremplaçable, d’un prix astronomique incalculable, infini.

C’EST TOUT DE TA FAUTE.

Dieu, il ne va pas te sauver, mon gars, ma fille, ma p’tite.

C’est tout de ta faute.

« Comme les choses vont très mal et qu’on manque de temps, je propose de tyranniser les tyran.e.s »

Comme les choses vont très mal et qu’on manque de temps, je propose de tyranniser les tyran.e.s :

Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s des années avec l’excuse d’une majorité démocratique capitaliste (Bullshit!). Le capital, il n’est jamais majoritaire. L’indifférence aux plus faibles, malheureusement oui. On arrête maintenant avec les euphémismes.

Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s avec leur relativisme de « postcard ». Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s avec leur narcissisme. Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s avec leur « c’est pas de ma faute » (même chose si c’est dit : ce n’est pas ma faute!).

Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s avec leur matérialisme.

Ceux.elles qui nous ont tyrannisé.e.s avec leur superficialité.

Ceux.elles qui nous ont séduit.e.s avec leurs mots (leurs excuses) sur l’inexistence de la politique participative.

Ceux.elles qui nous ont charmé.e.s comme des serpents pour nous faire croire que les actions du fascisme étaient des exagérations (et que c’était du passé).

Ceux.elles qui, avec leur lâcheté, proclament que les génocides et les guerres se produisent ailleurs, hors de leur pays.

Ceux.elles qui affirment que le terrorisme est seulement le produit d’une culture violente, et qu’un gars (compatriote) avec une arme… ce n’est pas exactement du terrorisme, mais il a son permis.

Ceux.elles qui jugent anormaux les comportements agressifs qui se produisent normalement au cœur de leur propre société.

Ceux.elles qui collaborent à construire cette société dysfonctionnelle avec leur silence, leur complicité et leur fausse défense de la liberté.

Cette liberté qui « s’arrête là où commence celle des autres », maudit topique faux!

La liberté est en achat-vente.

Elle nous est soustraite de manière subreptice.

Elle nous est volée.

Ou on renonce à elle par peur de la prendre.

Ou on se sent exclu.e.s d’elle.

Ou encore menacé.e.s si on la défend.

Les droits et les libertés sont acheté.e.s comme les territoires. Il y en a qui paye un manteau ou une course à l’épicerie Métro pour les acquérir, ce n’est pas cher pour eux.elles!

On en est arrivé.e.s là, avec leur « c’est pas de ma faute ».

Mais aujourd’hui, il est arrivé pour nous le temps de déterminer si notre liberté a un prix et de montrer à quel point elle nous est chère. Car tu nous as réduit.e.s à cet état humain dénigrant avec ton « c’est pas de ma faute ».

Toi, tu as légitimé l’esclavage. L’esclavage de toute la planète.

Moi, je t’écris et je te parle.

Ouvre tes oreilles.

Te sens-tu agressé.e par mes mots? Moi, je me sens agressé par tes actions et le silence que tu m’imposes. C’est fini cette hypocrisie!

Ouvre tes oreilles.

Ce n’est pas un crime de nommer les crimes, mais c’en est un de les perpétrer, de les cacher, de les taire, de les ignorer.

Ouvre tes oreilles, complice.

Ouvre tes oreilles, malfaiteur.rice, criminel.le, gangster!

J’accepte ma liberté et ma responsabilité.

Je ne veux plus appartenir à votre système, à votre société.

Si je suis une minorité, j’ai le même droit à exister et à vivre en accord avec mes valeurs.

Bye.

Adieu. Adios. Bon vent!

Tuez-vous entre vous, les méchant.e.s.

Il est arrivé le temps de diviser le monde autrement :

Ceux.elles qui veulent déléguer leur responsabilité et ceux.elles qui veulent la prendre.

« Il est arrivé le temps de diviser le monde autrement :

Ceux.elles qui veulent déléguer leur responsabilité et ceux.elles qui veulent la prendre.
»

Les irresponsables, ceux.elles qui préfèrent se faire guider par un leader qui va prendre les décisions pour eux.elles, ceux.elles qui veulent faire semblant d’avoir la conscience tranquille, ceux.elles qui préfèrent continuer à dire « c’est pas de ma faute », vous pouvez continuer à le faire. Par contre, je ne vais pas me battre pour vos droits et vos valeurs. (Et nos conquêtes ne seront pas les vôtres. Genre, un gars qui frappe une fille et qui dit être féministe : « on est tou.te.s les deux égaux.ales ». NON WAY!!) Je ne vais plus vous excuser pour vos crimes. Vous avez choisi l’aliénation, bonne chance avec votre Matrix.

Les responsables, on aura une charge moins lourde. On n’aura pas à traîner des poids morts aux chevilles et au cœur. On sera libres pour aider nos camarades et construire une société autonome et juste. Le respect de la nature et de la diversité humaine et non humaine sera notre devise. Les droits fondamentaux et les droits des personnes, notre loi.

Il est arrivé le temps de la parole et de l’action.

On ne peut plus rester en silence quand on voit des actes machistes, xénophobes, racistes, narcissiques ou violents. Il faut se positionner. Il faut dire que ce n’est pas acceptable. Il faut le dire sur le coup et à haute voix. On n’est plus de simples observateur.rice.s. (Les observateur.rice.s sont dans l’autre camp.)

On ne peut plus rester dans la non-action. Et ça commence par notre conscience, oui, mais aussi avec l’expression directe de cette conscience.

La manifestation et le dialogue seul.e.s peuvent nous sauver de l’extermination de la planète.

Comment on va faire avec les « c’est pas de ma faute »? Comment on va faire avec les méchant.e.s?

Les méchant.e.s sont caca.

Il faut nommer les choses par son nom.

Le.la méchant.e a toujours besoin de quelqu’un.e pour en profiter (ou lui donner la faute). Il.elle est de nature dépendante, car il.elle a besoin de faire du mal à un.e autre. 

Il.elle.s ne vont plus nous avoir, nous. Il.elle.s sont nombreux.ses, il.elle.s peuvent s’entre-tuer. Ça va être simple et rapide, à mon avis.

Ce n’est pas notre bataille à nous. Quand des pensées d’empathie par rapport à eux.elles nous soubresautent, il faut se répéter dans notre tête et à haute voix s’il le faut, à la manière dont le faisait Antonin Artaud :

CA-CA, CA-CA, CA-CA!

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