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Vous ne croirez JAMAIS ce geste violent de Mathieu Bock-Côté!!!


Cette anecdote qui est véridiquement vraie est réellement arrivée.


J’espionnais Mathieu Bock-Côté (MBC). J’avais pris l’habitude de le faire quotidiennement, question de devenir le parfait nemesis, celui qui a quelques points en commun comme avoir le même dessert préféré, le pouding chômeur en l’occurrence. Pour moi, le pouding chômeur, c’est un bon dessert sucré. Pour lui, c’est le symbole suprême de l’époque de la survivance bas-canadienne. Le plus important, pour un.e nemesis qui se respecte, est d’avoir une raison de vivre diamétralement opposée à son antagoniste.

Plus tard, dans la scène finale (ou à la fin de ce texte), l’un des deux devrait mettre fin à la vie de l’autre dans un grand geste dramatique tout près d’un volcan en fusion (ou dans un hôpital, vu l’absence de volcans actifs au Québec), mais nous n’en sommes pas encore là. Revenons à l’anecdote.

C’était durant la campagne électorale de 2003. MBC, alors dans la jeune vingtaine, faisait du porte-à-porte pour le PQ de Bernard Landry avec un jeune homme rasé et un moins jeune homme roux et frisé. Ils cognent chez une dame qui leur ouvre, les regarde, prend leur dépliant, le déchire théâtralement et leur claque la porte au nez. MBC se met à hurler à la porte close : « Vous savez quoi! On va casser le Canada! On va le faire sans vous! Et en plus, vous êtes moche! »

« Vous savez quoi! On va casser le Canada! On va le faire sans vous! Et en plus, vous êtes moche! »

MBC est un poème. Il venait tout juste d’essentialiser la laideur du PQ à venir. Depuis 2003, le PQ n’a été au pouvoir qu’à une occasion, et ce, durant 18 mois pendant lesquels il était minoritaire. C’était en 2012. Il a battu de peine et de misère le Parti libéral usé par trois mandats et en pleine commission Charbonneau. On ne peut y lire qu’une autre défaite. À chacun de ses échecs, le PQ est un peu plus aigri et blessé dans son orgueil. Il est ce vieil homme blanc qui se fâche quand on ose penser un monde où il ne trônera plus. Il n’est pas stupide, il comprend qu’il n’a pas qu’à attendre pour reprendre le pouvoir. C’est la fin de l’alternance bipartite qui dure depuis 1976. Cela le terrifie. Ainsi, on le pardonne de crier. Qui ne le ferait pas en contemplant sa propre mort.

Le politologue Vincent Lemieux avait raison : le PQ est un parti générationnel et sa fin viendra en même temps que celle des baby-boomers auxquel.le.s il est lié pour le meilleur et pour le pire. Car meilleur il y a eu, ne soyons pas manichéen.ne.s (ne soyons pas MBC). C’est ce qui crée l’attachement et la peur du deuil. Le déni est de plus en plus dur à concilier avec la réalité et le PQ essaie de garder la tête hors de l’eau en tirant vers le bas des opprimé.e.s luttant dans la marée. Il ne voit plus clair et s’accroche à des accusations comme à une bouée. C’est la faute des féministes radicaux.ales, des gauchistes radicaux.ales, mais surtout des immigrant.e.s radicaux.ales (lire ici : les musulman.e.s). Ce sont là les dernières « plaintes » du mourant. Comment en vouloir au PQ (et à MBC) de baigner dans le ressentiment et de crier lors de ses dernières heures de vie dans une démence à peine « voilée ».

Le PQ se fait déchirer tel son dépliant. Il est incapable de l’accepter ni de se remettre en question et ainsi vieilli mal. Par moment, il touche ses propres blessures et comprend qu’il n’est pas en voie de guérison. Le mal est déjà fait. Comme quand l’un des militants, ayant assisté à la scène, dit à MBC : « Ça là, tu fais plus jamais ça! » On ne peut qu’être empathique devant MBC qui répondit, touchant sa mésadaptation à même le creux de son ventre : « Les gars, ça reste entre nous cette histoire. »

Le PQ voudrait au moins être souverain de lui-même, qu’à nouveau, comme dans sa chanson électorale de 1976, « À partir d’aujourd’hui, demain nous appartient », mais c’est plus fort que lui. Il a peur et plus il a peur, plus il est laid. Et dieu sait qu’on ne lui donnerait pas une bonne note sur Do you look good. Si vous n’êtes pas amoureux.ses de lui depuis toujours, vous ne tomberez pas sous son charme prochainement.

La dernière contribution du PQ à l’histoire du Québec, en 2014, est la loi concernant les soins de fin de vie, aussi appelée « Mourir dans la dignité ». Nous lui souhaitons d’en faire bon usage.

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